Facture, de l’essor à un quartier de passages
Petit village essentiellement agricole jusqu’au 18ème siècle, Biganos a pris le tournant de la Révolution industrielle grâce à l’exploitation de ses ressources naturelles. Pisciculture, tuileries et briqueteries, forges, scieries, industrie papetière… participent de la prospérité de la commune.
Ville-carrefour, Biganos doit son développement à sa situation géographique privilégiée.
L’arrivée du chemin de fer a contribué à l’essor de la ville ; la gare fut un grand centre de tri de marchandises avant d’être, de nos jours, la 3ème gare de Gironde en nombre de voyageurs !
Le quartier Facture, fruit de l’essor industriel, s’est dessiné sans regarder le bourg de Biganos. Le tissu urbain s’est étiré le long de deux voies structurantes (la RD3 et la RD650) sans offrir de véritable centre à la commune. Ainsi, le voyageur de passage pense souvent avoir affaire à deux communes autonomes et ne perçoit qu’un environnement sans grâce, à l’étalement urbain désordonné.
Ils sont pourtant de plus en plus nombreux ceux qui souhaitent s’installer à Biganos. Il sont séduits par des atouts du territoire, dont la rapidité de l’accès – routier et ferroviaire – à Bordeaux et à Paris (Pôle multimodal, TER et LGV obligent). Mais cette apparente vitalité se fait sans attachement au territoire, sans créer du collectif autour de lieux et de pratiques communes.
Pourtant l’identité boïenne existe bel et bien, née du bois, de la terre et de l’eau. Un patrimoine naturel et végétal très présent qui fait écho à l’histoire et donne à vivre un cadre paisible et varié.
Des ressources et des savoir-faire hérités du passé qui peuvent résonner avec les aspirations d’aujourd’hui